Les Charismes du Saint-Esprit – Introduction

Extrait de la vidéo :

“Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’Esprit Saint.
L’Esprit Saint est une personne que le Père nous envoie. Et Jésus nous a promis d’ailleurs que tous ceux qui lui demandent l’Esprit Saint il ne le refuserait pas. Il comme un ami qui est à côté de nous, qui nous accompagnent qui nous guide, qui nous donne sa lumière et qui nous donne aussi des dons des dons et des charismes.

Qu’est-ce que les charismes ?
Le mot veut dire littéralement “don gratuit”; un don spirituel. Alors vous connaissez peut-être les dons du Saint Esprit qu’on reçoit au moment de notre baptême : la sagesse, l’intelligence, la science, la force, le conseil, la piété et la crainte qui sont des dispositions qu’on reçoit et qui grandissent en nous pour nous faire vivre comme enfants de Dieu.

Mais, il y a aussi ces fameux charismes qui sont d’autres formes de dons, données particulièrement pour la construction du Royaume de Dieu de l’Eglise, pour la mission qui nous est confiée. Alors on va voir quelques-uns dans cette série.”

“À chacun est donnée la manifestation de l’Esprit en vue du bien. À celui-ci est donnée, par l’Esprit, une parole de sagesse ; à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; un autre reçoit, dans le même Esprit, un don de foi ; un autre encore, dans l’unique Esprit, des dons de guérison ; à un autre est donné d’opérer des miracles, à un autre de prophétiser, à un autre de discerner les inspirations ; à l’un, de parler diverses langues mystérieuses ; à l’autre, de les interpréter. Mais celui qui agit en tout cela, c’est l’unique et même Esprit : il distribue ses dons, comme il le veut, à chacun en particulier.” 1Co 12,7-11

Ce qu’en dit l’Eglise :

“La grâce est d’abord et principalement le don de l’Esprit qui nous justifie et nous sanctifie. Mais la grâce comprend aussi les dons que l’Esprit nous accorde pour nous associer à son œuvre, pour nous rendre capables de collaborer au salut des autres et à la croissance du Corps du Christ, l’Église. Ce sont les grâces sacramentelles, dons propres aux différents sacrements. Ce sont en outre les grâces spéciales appelés aussi ” charismes ” suivant le terme grec employé par S. Paul, et qui signifie faveur, don gratuit, bienfait (cf. LG 12). Quel que soit leur caractère, parfois extraordinaire, comme le don des miracles ou des langues, les charismes sont ordonnés à la grâce sanctifiante, et ont pour but le bien commun de l’Église. Ils sont au service de la charité qui édifie l’Église (cf. 1 Co 12).” Catéchisme de l’Eglise Catholique §2003

“Le Saint Esprit, en confiant à l’Eglise-Communion les différents ministères, l’enrichit d’autres dons et impulsions particulières, appelés  charismes. Ceux-ci peuvent prendre les formes les plus diverses, soit comme expression de la liberté absolue de l’Esprit qui les accorde, soit comme réponse aux multiples exigences de l’histoire de l’Eglise.
(…) Extraordinaires ou simples et humbles, les charismes sont des grâces de l’Esprit Saint qui ont, directement ou indirectement, une utilité ecclésiale, ordonnés qu’ils sont à l’édification de l’Eglise, au bien des hommes et aux besoins du monde. ” Saint Jean-Paul II, Christifideles Laïci, n. 24

“Mais le même Esprit Saint ne se borne pas à sanctifier le Peuple de Dieu par les sacrements et les ministères, à le conduire et à lui donner l’ornement des vertus, il distribue aussi parmi les fidèles de tous ordres, « répartissant ses dons à son gré en chacun » (1 Co 12, 11), les grâces spéciales qui rendent apte et disponible pour assumer les diverses charges et offices utiles au renouvellement et au développement de l’Église, suivant ce qu’il est dit : « C’est toujours pour le bien commun que le don de l’Esprit se manifeste dans un homme » (1 Co 12, 7). Ces grâces, des plus éclatantes aux plus simples et aux plus largement diffusées, doivent être reçues avec action de grâce et apporter consolation, étant avant tout ajustées aux nécessités de l’Église et destinées à y répondre. Mais les dons extraordinaires ne doivent pas être témérairement recherchés ; ce n’est pas de ce côté qu’il faut espérer présomptueusement le fruit des œuvres apostoliques ; c’est à ceux qui ont la charge de l’Église de porter un jugement sur l’authenticité de ces dons et sur leur usage bien ordonné. C’est à eux qu’il convient spécialement, non pas d’éteindre l’Esprit, mais de tout éprouver pour retenir ce qui est bon (cf. 1 Th 5, 12.19-21).” Lumen Gentium, n. 12