La Bible – l’histoire et le droit, la science et la prière
Le message des prophètes et la tradition des sages et des scribes ne sont pas restés longtemps à l’état de pure expression orale, mais ont rapidement commencé à être mis par écrit. Le processus est long, il commence par des gravures dans la pierre et l’argile et est fixé pendant de nombreux siècles dans des manuscrits.
La Bible est la parole écrite que Dieu, se révélant dans l’histoire humaine, a fait résonner dans le temps, à travers les paroles des prophètes, de Jésus et des Apôtres.
L’histoire du peuple de Dieu commence par un appel à Abraham à quitter sa patrie et une promesse : « Je ferai de toi un grand peuple ». Sur le mont Sinaï, Dieu se révèle à Moïse. Le Sinaï est le lieu où a été conclue l’alliance entre Dieu et son peuple.
La tradition juive rabbinique enseigne que la loi orale a été transmise sur le mont Sinaï par Dieu à Moïse, en même temps que la loi écrite. Depuis des siècles, la tradition orale et la tradition écrite se sont entremêlées dans l’histoire d’Israël.
Les cinq premiers livres de la Bible constituent un ensemble que les Juifs considèrent comme central dans leur expérience religieuse, la Torah.
Dans la Bible chrétienne, ces cinq livres constituent le Pentateuque, les cinq rouleaux : la Genèse, l’Exode, le Lévitique, les Nombres, le Deutéronome.
Dieu, l’inspirateur et l’auteur des livres de l’Ancien et du Nouveau Testament, « a sagement fait en sorte que le Nouveau soit caché dans l’Ancien et que l’Ancien devienne clair dans le Nouveau ».
« À bien des reprises et de bien des manières, Dieu, dans le passé, a parlé (…) par les prophètes ; mais à la fin (…) il nous a parlé par son Fils ».
Jésus nous a laissé des histoires et des paraboles très simples qui pouvaient être comprises par tous, aussi bien par les pêcheurs de Galilée que par les scribes de Jérusalem. Ses disciples nous ont transmis le témoignage de sa vie à travers l’Évangile.
Depuis le deuxième siècle, la tradition de l’Église attribue les Évangiles respectivement à saint Matthieu, saint Marc, saint Luc et saint Jean. Les trois premiers évangiles sont appelés synoptiques car ils sont très similaires les uns aux autres.
La doctrine de Jésus prend forme dans les autres livres du Nouveau Testament : les lettres de saint Paul et d’autres auteurs sacrés, et l’Apocalypse.
Ces écrits contiennent les réflexions des premiers chrétiens sur la vie et le message de Jésus. Par ses écrits et surtout par sa vie, l’apôtre Paul a étendu les frontières de l’Église à tous les peuples.
Jésus, de manière admirable, a fait en sorte que l’on pouvait non seulement entendre mais aussi voir…. Il a parlé du berger qui avait perdu ses brebis, du semeur qui avait semé la graine dans des sols différents, du fils prodigue qui s’était éloigné de la maison. Et les auditeurs ont tout de suite compris qu’il s’agissait d’eux, des brebis perdues, des graines qui auraient dû porter du fruit, des enfants recherchés par l’amour du Père….
La Bible est un monde sans frontières, même pour la recherche, entre l’histoire et le droit, la science et la prière. Selon le canon catholique, la Bible se compose de 73 livres, compilés sur une période de 15 siècles.
F. Giovanni Claudio Bottini, ofm
Studium Biblicum Franciscanum
« La Bible, cet ensemble de livres, a deux auteurs : l’auteur divin, qui est Dieu lui-même, et l’auteur humain, qui sont les hagiographes, les écrivains. Dieu, en tant qu’auteur divin, a inspiré, a assisté l’intelligence, la volonté, les facultés exécutives, c’est-à-dire ce qui fait qu’un écrivain est tel, des hommes, qui ont ensuite mis la Parole par écrit avec leur génie littéraire. Les paroles et les actes sont alors, pour ainsi dire, cristallisés, fixés par écrit et constituent ce que nous appelons la Bible. »
Les écritures ont évolué à travers les premières transmissions des textes par des copistes qui sont restés fidèles et ont pris soin des textes eux-mêmes.
« En étudiant les nombreux manuscrits conservés à différentes époques, nous pouvons constater qu’il y a une grande fidélité et un grand soin à transmettre le texte tel qu’il est. On pense que dans des milliers de manuscrits du Nouveau Testament, les variantes qui touchent le sens se comptent sur les doigts d’une main. Le sens du texte n’est donc jamais touché. Les variantes concernent parfois un simple mot, une forme verbale, ou la substitution d’un certain terme, mais jamais la substance du texte. »
Source : @Christian Media Center – Français
Cté Canção Nova – Terre Sainte