Toussaint – Comment bien préparer sa mort ?
Pour aller plus loin :
“Ceux dont la vie est diminuée où affaiblie réclament un respect spécial. Les personnes malades ou handicapées doivent être soutenues pour mener une vie aussi normale que possible.
Quels qu’en soient les motifs et les moyens, l’euthanasie directe consiste à mettre fin à la vie de personnes handicapées, malades ou mourantes. Elle est moralement irrecevable.
Ainsi une action ou une omission qui, de soi ou dans l’intention, donne la mort afin de supprimer la douleur, constitue un meurtre gravement contraire à la dignité de la personne humaine et au respect du Dieu vivant, son Créateur. L’erreur de jugement dans laquelle on peut être tombé de bonne foi, ne change pas la nature de cet acte meurtrier, toujours à proscrire et à exclure. (Cathéchisme de l’Eglise Catholique §2276-2277)
“On peut dire qu’avec la passion du Christ, toute souffrance humaine s’est trouvée dans une situation nouvelle. Cette situation, il semble que Job l’ait pressentie quand il disait: « Je sais, moi, que mon rédempteur est vivant… »(54), et qu’il ait orienté vers elle sa propre souffrance qui, sans la Rédemption, n’aurait pu lui révéler la plénitude de sa signification. Dans la Croix du Christ, non seulement la Rédemption s’est accomplie par la souffrance, mais de plus la souffrance humaine elle-même a été rachetée. Le Christ — sans qu’il ait commis aucune faute — s’est chargé du « mal total du péché ». L’expérience de ce mal a déterminé la mesure incomparable de la souffrance du Christ, qui est devenue le prix de la Rédemption. C’est ce que dit le chant du Serviteur souffrant dans Isaïe. En leur temps, les témoins de la Nouvelle Alliance, conclue dans le Sang du Christ, le diront aussi. Voici comment s’exprime l’Apôtre Pierre dans sa première lettre: « Sachez que ce n’est par rien de corruptible, argent ou or, que vous avez été affranchis de la vaine conduite héritée de vos pères, mais par un sang précieux, comme d’un agneau sans défaut et sans tache, celui du Christ »(55). Et l’Apôtre Paul, dans sa lettre aux Galates, dira: « Il s’est livré pour nos péchés afin de nous arracher à ce monde actuel et mauvais »(56), et dans la première lettre aux Corinthiens: « Car le Seigneur vous a achetés très cher. Rendez gloire à Dieu dans votre corps! »(57).” (Saint Jean-Paul II – Salvifici Doloris §19)